Un groupe de scientifiques, d'économistes, d'hommes d'affaires, de hauts fonctionnaires internationaux, de chefs ou anciens chefs d'États des 5 continents, appelé Club de Rome, lance un cri d'alarme sur la dégradation de l'écosystème par la croissance économique.

Le Sommet des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm (Suède) met en garde la communauté internationale sur l'épuisement des ressources naturelles. C'est là que naît l'éco-développement, qui met en avant un mode de développement intégrant les contraintes environnementales.
Beaucoup de ministères de l'environnement sont créés à cette époque dans les pays industrialisés.

Madame Gro Harlem Brundtland, présidente de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, soumet à l'Assemblée générale des Nations Unies le rapport "Our commun future" (Notre futur commun), dans lequel elle définit le développement durable. Ce texte présente la protection de l'environnement comme une priorité internationale, exigeant de réformer le système économique.

Le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro (Brésil) définit les grandes lignes du développement durable : plus de 150 États signent un programme d'actions pour le 21ème siècle, appelé agenda 21. Il incite les entreprises, les associations, les citoyens à être les acteurs de ce développement au quotidien.

Après le Sommet de la Terre, le développement durable inspire toutes les conférences internationales des Nations Unies sur de multiples sujets (population, développement social, place des femmes, habitat..).
Celle de 1997 à Kyoto (Japon) porte sur les changements climatiques : 180 pays s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 par rapport aux niveaux de 1990.
Parallèlement, l'Union européenne inscrit les objectifs du développement durable dans les traités de Maastricht (1992) et d'Amsterdam (1996) et les met en œuvre dans le cadre des programmes communautaires pour l'environnement et le développement durable.

Entrée en vigueur du protocole de Kyoto le 16 février 2005.

Durant cette période, les pays développés
signataires du Protocole de Kyoto ont mis
en place des mesures pour réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre.
Pour les pays signataires en plein développement économique, il s'agissait de réaliser un inventaire de leurs émissions.
Avec le Grenelle de l'environnement, en accord avec le Plan Énergie-Climat de l'Union européenne, la France a déployé sa stratégie de réduction d’émissions, mettant à contribution tous les acteurs nationaux (entreprises, collectivités, particuliers...).
Des conférences internationales ont lieu chaque année pour préparer un nouvel accord sur le climat faisant suite au Protocole de Kyoto qui arrive à échéance en 2012 : Bali en 2007, Poznan (Pologne) en 2008, Copenhague (Danemark) en 2009, Cancún (Mexique) en 2010.